Oie rieuse

L'une des espèces d'oies dites "grises" que l'on rencontre en hiver.

 Rencontrée en l'occurrence sur la réserve du platier d'Oye, en compagnie d'une oie cendrée.

Non loin de là j'ai trouvé des installations de chasse et de nombreux leurres qui flottaient sur l'eau.

Leurres dont évidemment je me suis rapproché silencieusement, tout excité par la présence d'autant d'oiseaux, jusqu'à ce que je me rende compte que quand même, ils ne bougeaient pas de manière très naturelle...

Salamandre tachetée

Coup de bol, j'ai trouvé une flaque avec une 15aine de larves de salamandres. J'ai suivi l'évolution régulièrement depuis le mois de juin.

Fin juin, petite larve noire avec points jaunes au dessus des membres.

Mi juillet, les individus ont jauni mais sont moins nombreux.

Mi août, individu quasiment formé, mais le nombre de larves a encore diminué.

Je pense que les salamandres se sont peut-être fait becqueter au fur et à mesure mais au moins pour le dernier ça semble s'être bien passé. Il a disparu depuis, peut-être a-t-il quitté son milieu aquatique pour accomplir sa destinée de salamandre.

Ca vaut mieux d'ailleurs car l'ONF a depuis décidé de rouler dans cette flaque avec des poids lourds pour cause d'exploitation forestière. De "gestion", pardon.

Tourterelle des bois

Très peu d'oiseaux à se mettre sous la dent en Croatie. En 14 jours de voyage j'ai vu 4 buses variables et 3 faucons crécerelles, ce qui correspond à 1 heure de vélo autour de mon village. Même la réserve naturelle de Krka semble avoir perdu tous ces rapaces (j'ai un jour trouvé un panneau expliquant que les aigles, faucons pélerins etc ne sont plus présents). Pourtant le pays est quasiment vide d'humains alors il n'y a pas de pression anthropique. Absolument pas de pollution non plus.

La dernière fois que j'ai vu un truc pareil c'était au Vietnam, là encore un pays où l'on n'entend presque pas d'oiseaux. Je me demande donc si les pays qui ont connu une guerre féroce restent durablement dépourvus d'oiseaux et ce sur des décennies. Si quelqu'un a des informations, je suis preneur.

Du coup je me suis jeté sur un couple de tourterelles des bois peu farouches et ce sera ma seule photo d'oiseau des vacances.

J'en profite pour remercier au passage mon fils, car c'est grâce à sa pause pipi sur la plage de Zlatni Rat que je suis tombé sur ces beautés.

Lézard de l'Adriatique

Le lézard le plus commun et facile à voir, je peux le dire dans la mesure où je n'ai rien trouvé d'autre en Croatie.

Celui-ci a été photographié sous l'œil curieux d'un jeune touriste allemand qui a délaissé sa partie de foot quand il a repéré un énergumène en train de faire des photos de petites choses quasi invisibles sur le sol. Je lui ai ensuite montré le résultat, ce à quoi il s'est exclamé "Wow nice !".

Pas mal de variations de couleurs chez cette espèce, plus que sur notre lézard des murailles national.

 Un jeune vu de dessus.

Hémidactyle verruqueux

Petit gecko commun sur le pourtour méditerranéen. Observé un soir dans notre location sur l'île de Brač (prononcer Brrratche).

Photo prise de nuit évidemment et sans flash (il avait déjà l'air suffisamment stressé de se retrouver face à 4 français).

Orvet fragile

Cette année ayant été météorologiquement parlant particulièrement froide et humide, j'ai pu constater plusieurs bizarreries par rapport aux années précédentes. Par exemple, très peu de crapauds lors de leur rencontre annuelle à l'étang Humbert, ou encore, aucun Petit Mars Changeant.

Parmi ces bizarreries, le constat qu'il y a eu un gros paquet d'orvets fragiles. Lors de certaines sorties du mois de juillet il m'est arrivé d'en voir plusieurs (plusieurs ! tu te rends compte !) en l'espace d'une heure.

En voici un :

 

Vanneau huppé

Un couple présent sur son site de nidification, mais je n'ai pas vu de petit cette année. Le temps dégueu du printemps semble avoir quelque peu challengé les oiseaux locaux, et j'ai bien peur que le bilan pour de nombreuses espèces ne soit pas au rendez-vous.

 

Pic vert

Un affût sans but précis, qui se passe pas si mal :

Genre je crie quoi.

 

Cigogne blanche

Il faisait soif ce jour-là.

L'oiseau de l'année 2024 : nous opérons un recensement exhaustif des nids exactement comme il y a 4 ans. A l'époque, 1700 couples avaient, je crois, été dénombrés sur l'Alsace.

Les chiffres ne sont pas définitifs mais une augmentation de 30% a déjà été mentionnée.

Cela dit avec le printemps ultra pourri que nous avons eu, très peu de petits ont été amenés à maturité. Sur les 8 nids que je suis, seulement 8 petits alors que les portées font le plus souvent autour des 3 individus.

Choucas des tours

Le comptage LPO effectué l'année dernière montre que le choucas est en expansion, ce qui est bien. L'animal préfère les villes grandes et moyennes aux petits villages, Westhoffen peut néanmoins s'enorgueillir de posséder une petite colonie située principalement autour de l'Eglise protestante. Cette année, une tentative de nidification chez ma voisine m'a permis de prendre ces quelques photos de chamaillerie.

Après quelques passages de corneilles, crécerelles et pies, il ne reste apparemment plus rien des petits qui pourtant ont été nourris tout le mois de mai.

Renard roux

Je remercie chaleureusement Anthony M. pour m'avoir prêté son renard privatif.

 

Martre des pins

J'étais tranquillement en train de zoner en montagne à 6h30 du mat' bref le truc normal que tout le monde fait avant d'aller au boulot, quand soudain je vis un écureuil.

"Ah tiens, c'est marrant" me dis-je.

Puis "ah tiens il est vachement gros cet écureuil, quand même ah non mince c'est une martre."

La raison de cette méprise est que, tout bien considéré, une martre qui bondit avec aisance d'un arbre à l'autre ça rappelle pas mal le style de mouvement de l'écureuil et c'est vachement classe.

J'ai aussi pu constater que mon EOS R6 nouvellement acquis se défend nettement mieux en basse lumière que mon APS-C précédent. C'est normal, mais il faut tout de même le voir.
 

Coronelle lisse

Ma résolution pour l'an 2024 était d'enfin trouver et photographier une coronelle lisse. 

Alors que nous observions les couleurs helvétiques de la grotte de St Vit, nous tombions, moi et mon fiston, sur un individu arpentant les rochers non loin. Après observation je me rendis compte que quand même, c'est bizarre une couleuvre helvétique sans collier. Ah ben oui mais ça n'en était pas une.

 La question maintenant est : qu'est ce que je vais bien pouvoir foutre du reste de l'année.

Lézard des souches

 15°C + soleil = présence de ce lézard sur le bitume, en bordure de végétation.

J'ai contacté l'académie des Sciences pour demander à ce qu'il soit renommé "lézard des pistes cyclables".

Merle à plastron

La version montagnarde (et mieux) du merle noir (mais assez rare).

Je désespérais d'en trouver dans le Bas-Rhin jusqu'à ce qu'un certain S. U. bien intentionné me dise où chercher. Et oui, l'espèce fréquente les alpages bordés de conifères, ce qui ne caractérise pas particulièrement notre beau département, mais il y en a (un) (ou peut-être deux sites, j'ai une idée derrière la tête, on verra l'année prochaine).

 

Lézard vivipare

Ca se confirme, je ne verrai apparemment jamais de lézard vivipare autre part qu'au Campo Del Fuego.

Regarde : https://entrefiletsdenature.blogspot.com/search/label/r%20-%20L%C3%A9zard%20vivipare

Ici un jeune subadulte, je te raconte pas comme il était difficile à spotter, la taille d'une brindille.